Les rayonnements ionisants sont une forme d’énergie libérée par des atomes, puis propagée par des ondes électromagnétiques ou des particules. En imagerie médicale, on les utilise sous la forme de rayons X.
Ils sont aussi utilisés en médecine pour le traitement de certaines maladies, principalement des cancers. Les doses délivrées par les examens d’imagerie radiologique sont entre 1000 et 10000 fois inférieures aux doses de radiothérapie.
L’imagerie médicale est-elle la seule source d’exposition aux rayonnements ionisants ?
Non, nous sommes quotidiennement exposés à de faibles doses de rayonnement ionisant naturels (cosmique, terrestre…).
Cette exposition varie en fonction des lieux de vie. Par exemple, l’exposition à Clermont-Ferrand est entre deux et trois fois supérieur à celle de Paris.
Certaines régions du monde ont des niveaux d’exposition annuelle de plus de trente fois supérieures à celles de Paris.
Comment diminuer l’exposition aux rayonnements ionisants ?
Deux grands principes sont mis en œuvre au quotidien : la justification et l’optimisation.
La justification réside dans le fait que, comme dans tout acte médical, le bénéfice attendu doit être supérieur au risque. Bien que le risque des faibles doses ne soit pas démontré, la prudence est de prendre en compte qu’elle puisse en être responsable. Il faut donc que l’indication d’un examen exposant aux rayonnements ionisants soit bien réfléchie et pesée.
Il appartient au radiologue de valider l’indication de l’examen demandé par votre médecin, voire de proposer un autre examen permettant de répondre à la question qu’il pose.
Il est ainsi parfois possible de remplacer un examen utilisant des rayons X par un examen n’en utilisant pas, comme l’échographie ou l’IRM.
Il est aussi utile d’archiver les examens afin de garder les informations qu’ils fournissent pour ne pas répéter inutilement les examens.
L’optimisation des doses est du ressort des radiologues et des techniciens de radiologie qui doivent minimiser au maximum les doses de rayonnements tout en gardant une qualité d’image permettant de répondre à la question posée.
Ces mesures sont prises pour tous les patients et sont renforcées pour les enfants ou les patients présentant des pathologies chroniques nécessitant des examens répétés.
Tous les appareils utilisant les rayons X font l’objet de contrôles répétés, internes et par des organismes externes indépendants, devant rendre compte de leur action à l’autorité nationale de santé.